Spellsword

Spellsword : le plaisir de mourir et de survivre

Jeux vidéo

En regardant la bande-annonce de Spellsword il y a quelques jours, j’ai ressenti cette chose qui vous donne tout de suite envie d’y jouer, attendre devient alors très difficile. Spellsword s’attaque pourtant sur un terrain déjà bien occupé par les très bons Muffin Knight et Super Crate Box qui à eux seuls avaient réussi à nous occuper de longues heures de jeu en enchaînant les parties les unes après les autres. Et bien les développeurs de Terra Noctis n’ont pas été effrayés et ils ont eu raison, leur réalisation semble être un petit bijou dès les premières parties et on risque bien de dévorer le jeu d’un seul coup. Spellsword est disponible sur l’Appstore en version universelle pour 0.79€.

Une beauté

Graphiquement il n’y a aucun doute, c’est magnifiquement beau, surtout quand il y a des petites explosions de tous les côtés et que l’on se croirait presque dans un jeu de Cave. Les développeurs l’avaient déjà prouvé avec Terra Noctis, ils sont capable de faire un jeu aux graphismes old school avec un charme très particulier. On va rapidement s’attacher à notre valeureux guerrier qui n’a que son épée et quelques cartes (équivalent des boîtes de Super Crate Box et des muffins pour Muffin Knight) pour survivre le plus longtemps possible, mais ce à quoi on s’attache le plus c’est bel et bien les petites explosions qui sortent de partout toutes les demi-secondes, on en prend pleins les yeux et on y perd parfois même notre personnage dans cette multitude de petits détails.

Pour contrôler notre personnage rien de bien exceptionnel, ça reste identique à Muffin Knight et Super Crate Box tout comme le concept qui est de récolter le maximum de cartes dans chaque partie tout en évitant de se faire toucher par un monstre. Les contrôles se font donc à l’aide de deux boutons pour diriger de droite à gauche son personnage d’un côté puis un bouton pour sauter et attaquer à l’opposé. Le problème avec ce genre de bouton c’est qu’il est nécessaire qu’ils soient placés au bon endroit et de la bonne taille, au millimètre près, sinon on pourrait bien glisser sur le mauvais bouton. Et bien Spellsword n’a pratiquement aucun problème avec les contrôles, hormis quelques rares re-calibrages nécessaires de nos doigts sur les boutons, il n’y a aucun défaut à signaler. C’est fluide, agréable à diriger et globalement assez simple même si les sauts sont de temps en temps difficiles à maîtriser mais ça viendra petit à petit, c’est un des (tout) petits défauts de fabrication de Spellsword.

Complet

La première chose que nous propose le titre c’est 60 missions, même pas le temps de se familiariser au jeu on est directement lancé dans l’action et les objectifs à réaliser. Tuer un certain nombre de monstres, récolter un certain nombre de cartes et quelques autres missions qui viendront vous mettre au défi. On pourra peut-être regretter qu’elles soient un peu trop simple et assez peu originales mais il n’empêche que l’on va prendre beaucoup de plaisir à les enchaîner les unes après les autres surtout qu’elles nous permettront de débloquer de nouveaux équipements ou de nouvelles attaques. Une fois que les soixante missions réparties sur trois cartes différentes seront terminées on passera au mode infini (bien qu’il soit possible de commencer par le mode infini mais il sera plus excitant de d’abord terminer les missions) et là ça va devenir magique.

Avec les missions les parties ne duraient pas plus d’une minute, avec le mode infini on choisit une des trois cartes disponibles ainsi qu’un mode de difficulté et on se lance dans une partie qui dure plusieurs minutes. Les parties sont plus longues que celles de Muffin Knight ou Super Crate Box puisque l’on ne meurt pas dès qu’un monstre nous touche car il est possible d’avoir plus de dix vies (suivant la façon dont vous choisirez de booster votre personnage). Les amateurs auront certainement beaucoup plus de facilités à s’adapter mais il n’est pas du tout frustrant de devoir rester plusieurs minutes sur la même partie qui n’est tout de même pas du tout en manque de difficulté, bien au contraire on y retrouvera d’ailleurs les premières similitudes avec Tilt to Live et le besoin de survivre aussi longtemps. Plus on fera de parties, plus notre personnage évoluera, plus nos parties seront longues et plus nos scores seront élevés ; un effet de progression flagrant et très favorable à l’envie de refaire une partie encore et encore.

Améliorable

Cette envie on l’a doit particulièrement (et logiquement) à la bonne grosse dose de RPG. Il sera en effet possible d’acheter divers équipements (amulettes, chapeaux, épées et bagues) pour améliorer la vie ou une des attaques de notre guerrier mais il sera également possible d’améliorer uniquement ses attaques, le tout grâce aux nombreuses pièces gagnées à la fin de chaque partie. Il va vous falloir du temps, beaucoup de temps pour booster au maximum la dizaine de vos attaques car au fil des améliorations effectuées, le coût est de plus en plus important. Il vous faudra donc de très longues heures avant de booster votre personnage au maximum, et avant d’arriver à ce stade on aura beaucoup de mal à lâcher le jeu.

Si enchaîner dix, vingt, trente ou même cent parties peut faire peur et sembler répétitif, ce n’est pas vraiment le cas. Notre score augmente constamment et on est comme subjugué par les explosions provoquées par nos dizaines d’attaques. A chaque fois que l’on récoltera une carte on est dans l’attente d’une explosion qui se verra plus grosse encore quand vous aurez boosté au maximum chacune de vos attaques ; ça pète de partout, on y voit presque plus rien et on a parfois du mal à trouver rapidement où se trouve la prochaine carte à récolter mais on adore ça car on doit rester à l’affut de la moindre attaque. Et des monstres il y en a bien un paquet, il n’est pas rare d’en voir des dizaines et des dizaines arriver en même temps sur votre écran, heureusement que les attaques deviennent rapidement dévastatrices.

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