Slingshot Racing

Slingshot Racing : tout se joue à un fil

Jeux vidéo

Crescent Moon n’en est pas à son premier jeu sur l’Appstore, loin de là et l’éditeur a encore un catalogue bien garni. Cependant la plupart de ses jeux mettent l’accent sur les graphismes en 3D (souvent sublimes il faut le dire) en dépit du contenu ou de la qualité du titre, et pourtant le concept est souvent fort séduisant. C’est pour cette raison que l’on a toujours une certaine appréhension avant de découvrir un nouveau jeu de Crescent Moon, qui se lance d’ailleurs pour la première fois dans les courses de voitures. Beau graphiquement c’est sûr, mais pour une fois les développeurs semblent faire exception aux oublis des jeux de l’éditeur. Slingshot Racing est disponible, en offre de lancement, à 0.79€ sur l’Appstore.

Concept qui fait tout

Avec son premier jeu de voitures, Crescent Moon s’est directement attaqué aux plus grands : Death Rally, Reckless Racing 2 ou encore Draw Race 2, les similarités avec Slingshot Racing seront importantes. Du moins à quelque chose près puisque ici nos voitures n’avancent pas du tout de la même manière. Aucun joystick, aucune nécessité de tracer la trajectoire de sa voiture avec son doigt, non loin de là. En fait il vous faudra appuyer sur l’écran à chaque arrivée de virage pour vous accrocher à l’aide d’un grappin qui pivotera autour d’une tour. Ce système c’est ce qui fait absolument tout le jeu, si un joystick ou quelconque autre manière de jouer était présente on ne parlerait pas de Slingshot Racing comme on le fait aujourd’hui.

Votre voiture avance toute seule, il suffira d’appuyer au bon moment sur l’écran pour s’accrocher à la tour et pivoter grâce au grappin. Cette façon de jouer est loin d’être facile à maîtriser, il vous faudra bien de longues minutes pour apprendre à s’en servir puis quelques heures pour le contrôler parfaitement. Les virages sont aussi tout ce qui fait votre course, c’est uniquement à ce moment là que vous pourrez dépasser vos adversaires ou au contraire vous faire dépasser (hormis la possibilité de récolter quelques rares boosts d’accélération). Parfois énervant à cause d’un manque de maîtrise parfaite des virages, on ne retiendra principalement que le meilleur de ce système qui nous fait voir d’un nouvel oeil les courses de voitures, et ça c’est plutôt excellent.

Originalité qui nous fait oublier

Mais Crescent Moon a toujours été -et on espère sera toujours- doué pour l’originalité, même si là il est vrai que les développeurs se sont surpassés et montent un cran au dessus de l’habituelle originalité des jeux de l’éditeur. Cependant les autres problèmes habituels persistent et on repère très rapidement des erreurs de débutant pour le premier jeu des développeurs de Snowbolt. Si les courses sont suffisamment nombreuses et variées, on relève assez rapidement une importante irrégularité. La faute à une mauvaise gestion de la difficulté des différentes courses proposées. Entre courses basiques, contres le chronomètre, récoltes d’objets ou courses poursuite, certaines seront toujours trop simple, d’autres trop complexes.

Le jeu est comme souvent avec Crescent Moon, parfaitement réalisé avec des graphismes sublimes, mais encore une fois on voit que les développeurs en sont à leur premier jeu parce que ça manque de diversité. Malgré les différents parcours, on a cette impression de refaire encore et encore la même chose, sans but précis. Des courses assez plates mais tout ça est due au manque de la maîtrise d’un tout nouveau gameplay que l’on découvre juste, et au fil des parties on va gérer la chose pour ensuite devenir imbattable. Au final tous les petits défauts du jeu sont presque effacés comme par magie grâce à ce gameplay complètement nouveau qui nous refait découvrir les courses de voitures et l’importance de chaque virage.

Une histoire de temps

Globalement le jeu se finit en quelques heures avec presque aucune envie de rejouer un niveau hormis pour récupérer les fameuses trois étoiles. Là encore revient le problème de la gestion de la difficulté puisque pour certains niveaux les trois étoiles seront trop faciles à avoir, d’autres trop difficiles. Cela n’aurait vraiment pas été un problème si la difficulté était croissante, mais ici c’est trop irrégulier. On pourra ensuite s’amuser sur le mode multijoueurs, malheureusement (pour le moment) uniquement disponible de deux à quatre joueurs sur le même écran. S’il faut avouer que ce multijoueur à la classe pour jouer avec ses amis, il manque clairement ce mode multijoueur en ligne, indispensable pour un jeu de courses de voitures.

Ce mode multijoueur n’est pas uniquement jouable à plusieurs puisque c’est également à cet endroit que l’on pourra organiser des parties personnalisées contre vos adversaires artificielles. On choisit les différents parcours, le nombre d’adversaires ainsi que la préférence de courir le jour ou la nuit puis c’est parti pour des courses dynamiques. C’est d’ailleurs lors des courses simples que l’on s’éclatera le plus, on pourra dépasser chacun de ses adversaires aux premiers virages, courir en premier jusqu’au dernier tour et au dernier moment se faire rattraper, c’est excitant, tout autant que la course au chronomètre dans les modes de jeux différents.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *